"soupirs d' enfance"

les soupirs d'enfance de Jean-Marie Girbel furent hélas très fréquents.
Gaucher contrarié, à coup de baguettes ou de règles sur les doigts, puni plus qu'à son tour n'arrivant pas à écrire correctement de la main droite, privé de sa mère dés l'âge de cinq ans ainsi que de ses deux soeurs, l'auteur touche au plus profond de notre coeur.
Comment à l'âge de cinq ans, oublier cette image, voir sa mère descendre de force d'un bus par deux infirmiers et la conduire dans un hôpital psychiatrique où elle restera pendant vingt cinq ans?
Comment effacer les réflexions cinglantes d'une grand-mère paternelle, du genre: "vous allez devenir aussi fous que votre mère"?
Comment trouver goût à la vie malgré un manque terrible, sinon d'affection, du moins de tendresse et de respect?
Comment jongler aussi avec l'alcoolisme de ses oncles?
L'auteur dû faire face et malgré tout avancer, parfois au-delà de ses forces, contre ce mal qui le ronge.
Heureusement que les relations avec son frère André ont toujours été bonnes et très souvent complices.
Une belle leçon de vie et de lutte intérieure, dans la campagne limousine des années 1950.

Jean-Marie Girbel (Jean-Paul Beyleix) enfant

ENFANT MALTRAITE

verso du livre

début du livre

Photo Jean-Paul Beyleix : Le groupe scolaire de Usseau (Deux-Sèvres)

photo Jean-Paul Beyleix : Grand-Mère âgée de 75 ans (en 1978)